lundi 30 juillet 2012

Billet d'Humeur de Stéph !


Aujourd'hui nous publions un petit billet d'humeur concocté pour nous par Stéph (merci mdame) !

Ça fait bien 6 ans que je suis un peu hors du temps….. Je m’explique :  je ne vais plus au ciné, je ne vais plus en boite de nuit, ni à des concerts, je ne regarde plus les infos à la TV, je n’achète plus de CD…. etc

Non, non … pour les sorties, on va pas laisser ces pov’choux à leurs grands-parents et en plus culpabiliser de les avoir abandonner (on en profiterait pas). 
Puis les infos à la TV c’est trop violents et en plus c’est l’heure du bain.

En ce qui concerne la musique à la mode, j’en sais rien … RFM - que j’écoute au boulot - diffuse un vieux titre de Vanessa Paradis à l’heure où « je mets sous presse ». Ah si, l’autre soir je me suis réveillée de ma sieste-canapé vers 23h30 et j’ai découvert White Rabbits : c’était bien sympa ! (ha, je comprends : Wikipédia me dit : premier album en 2007 … normal que je ne connaisse  pas !)
 
Mais ça n’est  pas grave parce que :
-  Je regarde Petit Ours Brun et Heidi en boucle
- Je danse la « danse des canards » et je joue à louloup glacé
- Je vais au spectacle au Zénith : « Pop et Corn » gracieusement offert aux clients de « la Banque à qui parler »
- Je lis les DNA (Dernières Nouvelles d’Alsace) au bureau
- J’achète des CD… de comptines et de chansons pour enfants
 
Par contre,  au resto on y va tous les WE, car nos petits chéris adorent ça et en plus ils sont adorables et calmes à table (bien plus qu’à la maison d’ailleurs !) – Faut croire qu’ils aiment manger… ce qui n’est pas cuisiné avec amour par maman.

Non, je ne regrette rien… et ma vie me convient  très bien !
Je vous aime mes chéris !!!
mais par la présente, je promets à mon mari une soirée en amoureux prochainement J

mardi 17 juillet 2012

Le streusel d’Anne-Marie Schimpf

Ingrédients :
- 450 g de farine de bonne qualité
- 200 g de beurre
- 80 g de sucre en poudre
- 10 cl de lait
- 2 gros oeufs bien frais
- Un tiers de cube de levure de boulanger (12 g)
- Une pincée de sel


Faire tiédir le lait ; y délayer la levure et rajouter 2 c. à s. de farine.
Mettre de côté pendant 15 min. à l’abri des courants d’air pour que le levain puisse se former.

Rassembler dans un cul de poule 350g de farine, une pincée de sel et 40 g de sucre. Ajouter le levain puis un œuf. Pétrir à la main 20 min. et incorporer 100g de beurre ramolli. 
Continuer à pétrir durant 10 bonnes minutes. Il faut que la pâte se détache bien du contenant (parfois il faut rajouter du lait ou de la farine). Couvrir d’un linge propre et mettre près d’un radiateur ou de la cuisinière pendant une bonne heure. Vérifier que la pâte lève.

Préparer pendant ce temps la garniture : dans un saladier, mettre le reste de farine, les 100g de beurre ramolli et coupé en petits morceaux et le sucre (on peut rajouter un peu de sucre vanille de bonne qualité ou de la cannelle suivant le goût). Sabler le tout en petites boules et entreposer au frigidaire.

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Quand la pâte est suffisamment levée, beurrer un moule à tarte à hauts bords et y étaler la pâte. Recouvrir d’un linge et  laisser à nouveau lever durant une bonne heure.

Procéder à la garniture en s’assurant que la pâte est bien levée. Badigeonner le dessus avec le deuxième œuf préalablement bien battu avec 1 c. à c. d’huile de colza et une petite pincée de sel. Étaler le mélange de streussel sur la pâte. 

Enfourner pour environ 30 à 35 minutes dans un four préalablement chauffé à 190°.

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dimanche 8 juillet 2012

Rose ? Rouge ? cramoisi c’est une couleur ?

Miroir dis-moi quelle est la couleur qui me sied le mieux ? non parce que si c’est pas le rouge je suis mal.
Je m’explique je n’ai passé que qq minutes (et même pas d’affilées) au soleil cet après-midi et paf un superbe coup de soleil dans la nuque et le décolleté
Décidemment le soleil n’est plus mon ami, nan c’est fini n’insistez pas. Je vais me faire à l’idée que ma peau laiteuse est tendance et de ce côté-là au moins j’aurais un temps d’avance

Quand je dis que le soleil est sournois je pèse mes mots parce qu’il n’a même pas daigné s’intéresser ni de près ni de loin à mes jambes alors que j’avais osé le short, pas trop court le short je vous rassure, j’ai quand même 35 ans J

Et puis ça pique punaise et je vais faire comment cette semaine, je ne vais quand même pas porter le même t-shirt qu’aujourd’hui pendant encore 8 jours (ça ne va pas me réconcilier avec ma collègue ça, faut que je vous en parle de celle là, gratinée et grillée à sec d'ailleurs) le temps que ça s’estompe … comme si ça pouvait ne pas se voir, sérieusement je crois bien que je suis fluo ou pire phosphorescente.

Je connais au moins une petite centaine de gaillards en ce moment à qui je n’ai rien à envier. Ce matin j’ai vu un extrait d’un reportage sur les coulisses du tour de France, et ces pauvres coureurs sont tout simplement bicolore, c’est comique, ce serait intéressant de savoir combien de temps il se traine ça hé hé

Après c’est pas totalement de ma faute non plus, c’est un peu génétique certes, mais faut bien avouer que côté crème solaire, même s’il y a des innovations, z’ont pas encore inventé le tube de crème taille sac à main, qui à coup sûr ne coule pas dans ledit sac à main, qui ne colle pas et qui sèche vite tout en étant efficace.

et dire que pour tout après solaire je n’ai qu’une vieille recette de grand-mère qui me laisse le choix entre une compresse de tomates ou de pommes de terre crues et/ou un cataplasme de yaourt, chéri à table, le dîner est servi, ouiiii sur moi, coquin J

jeudi 5 juillet 2012

Vacances : les conseils si mon petit part en colo

Envoyer son enfant en colonie ne s’improvise pas ! Voici quelques conseils pour faciliter les préparatifs et faire en sorte que le séjour se déroule sans fausse note.

Photos, programme : Donnez-lui du concret

Quand on n’a jamais dormi dans un dortoir avec cinq autres petits, jamais baroudé sac à dos en chantant « Un kilomètre à pied », jamais laissé maman le cœur serré sur un quai de gare, comment se figurer ce qui nous attend? Même le moins anxieux des enfants a besoin qu’on lui explique ce qu’il va faire dans son « séjour aventure ». 

Tentez une « nuit chez le copain » avant

Beaucoup d’enfants sont ravis de leur première journée en colonie, et s’effondrent au moment de se coucher parce que la perte de repères devient angoissante à la nuit tombée… Si votre enfant n’a jamais dormi ailleurs que chez vous ou chez ses grands-parents (autrement dit, dans un environnement familier), c’est peut-être le moment d’accéder à son vœu le plus cher : passer la nuit chez le copain Théo avant son départ en colo. Non seulement il sera plutôt fier de vivre ce rite initiatique, mais cela aura aussi la vertu de vous rassurer, vous : même si votre enfant glousse et chuchote une partie de la nuit et vous revient titubant, vous verrez qu’il est parfaitement capable de « découcher ».

Associez l’enfant à la préparation de la valise

Plutôt que d’en faire une corvée expédiée la veille du départ, faites son sac avec lui, tranquillement. Etiquetage, pliage… faites vous aider et faites en un jeu, quitte à glisser avec lui des petits clins d’œil affectueux dans les poches! Laissez-le aussi choisir quelques vêtements, même s’ils ne collent pas vraiment avec le trousseau demandé : plus votre petit sera associé aux préparatifs, plus il aura de repères une fois loin de vous, plus il sera responsable de ses affaires. Ce n’est d’ailleurs pas le moment de le sevrer des objets qui le rassurent : le doudou (même en lambeaux) ou le bout de chiffon préféré doivent être du voyage. Pratiquement tous les enfants du dortoir auront un lapin borgne et pelé sur leurs oreillers.

Envoyez une carte avant le départ

Autant il vaut mieux ne pas téléphoner tous les jours à votre enfant quand il sera parti (c’est d’ailleurs interdit dans la plupart des centres), autant vous pouvez lui envoyer des messages écrits (lettres ou courriels) que les adultes sur place lui liront s’il est trop petit, ou qu’il déchiffrera avec félicité s’il sait lire. Ne faites pas trop long et surtout pas mélodramatique (pas de « tu nous manques énormément », évidemment!). N’oubliez pas que tous les autres enfants auront leur petite carte et que rien n’est plus triste qu’un petit qui attend en vain tous les jours son courrier. D’ailleurs, et c’est une astuce recommandée par beaucoup de psys, vous pouvez lui adresser une carte postale avant son départ pour qu’il la trouve en arrivant. Cela adoucira joyeusement le début de la grande aventure.

Ne soyez pas en retard le jour J

Rien de pire qu’un départ en colo qui se fait dans l’énervement et les cris parce qu’on n’a pas prévu assez de temps pour se rendre à la gare. N’arrivez pas non plus trop en avance… Du départ en colo, le moment le plus dur est souvent celui où tous les gamins se regardent en chien de faïence, avec leur valise au pied et les parents qui piétinent en attendant les bisous d’au revoir. L’émotion et l’appréhension peuvent être très oppressantes : plus vous-même serez calme et confiant, plus il grimpera sereinement dans le bus ou le train. Plus que d’attentions, de préparatifs et de questionnements, votre enfant a surtout besoin de sentir que vous êtes heureux pour lui!


Bonne vacances !


dimanche 1 juillet 2012

Oeuvres monumentales à Versailles et "refusé" au "Cenquatre"!

Joana Vasconcelos, artiste portugaise, s'expose du 19 juin au 30 septembre 2012 au Château de Versailles tout comme Jeff Koons ou Takashi Murakami ou encore Xavier Veilhan et Bernar Venet, il y a quelques mois ou quelques années.
"Gardes", Crédit photo : ©AFP / Kenzo Trouillard
 Ses œuvres monumentales sont des éléments simples (chaussures, théières, etc.) magnifiés et fabriqués à base d'objets de la vie courantes. L'artiste oppose attributs et artisanats de réputations féminines (broderie, boucles d'oreilles, guirlandes, fleurs, etc.) à des figures viriles ou simplement fortes... La femme doit être maitresse de maison, soumise et séductrice à la fois: c'est un stéréotype que Vasconcelos construit avec efficacité en percutant matériaux et formes finies. Mais cela ne reste-t-il pas de l'ordre du stéréotype?
Une image vaut mieux qu'un long discours:
Cœurs suspendus dans la Galerie de Glaces, faits de couverts rouges en plastiques
Tous les lieux mythiques du château et du parc ont été investis et s'en trouvent ainsi métamorphosés.Est-ce loufoque? Provocateur? Peut-être ou surement, puisque l'une de ces œuvres proposée ici mais présentée pour la première fois à la biennale 2005 de Venise, a été "refusée". Celle qui est le symbole le plus fort et le plus évident de la condition féminine est un lustre immense fait de tampons hygiéniques: "la Fiancée". Le "Centquatre" est devenu pour l'occasion le "salon du refusé"!  C'est peut-être cette œuvre qui est la plus évidente et la plus simple. Faut-il recréer un "Salon des refusé"?
"La Fiancée". Crédit photo : Luís Vasconcelos / © Unidade Infinita Projectos

 - Joana Vasconcelos, Versailles, du 19 juin au 30 septembre 2012
- « A Noiva » de Joana Vasconcelos au Centquatre, du 5 juillet au 18 septembre 2012 (Paris 19e)